Société du Grand Paris Les prochains travaux à Gonesse ne concernent pas une gare
Alors que la « Zad » (zone à défendre) du triangle de Gonesse est occupée depuis le dimanche 7 février 2021 notamment pour protester contre la construction d’une gare du Grand Paris Express, la Société du Grand Paris explique que les travaux prévus au printemps prochain ne visent pas à la construction d’une gare.
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Les travaux que veulent empêcher des militants hostiles à l’urbanisation du Triangle de Gonesse (Val-d’Oise) ne concernent pas une future gare du métro du Grand Paris, mais les voies du métro lui-même, a indiqué lundi 8 février 2021 la Société du Grand Paris (SGP).
Des travaux débuteront « au printemps »
Depuis le dimanche 7 février 2021, une douzaine de militants, des sympathisants du Collectif pour le Triangle de Gonesse ont fait du triangle de Gonesse une « Zad » et occupent le terrain afin d’afficher leur opposition aux travaux.
Après une phase de reconnaissance géothermique, les travaux doivent débuter au printemps. Ils concernent le puit de départ du tunnelier, qui va creuser vers le sud, et la tranchée accueillant les voies de la ligne 17 — lesquelles seront aériennes plus au nord —, a expliqué la SGP, l’organisme public chargé de construire le supermétro autour de Paris.
« Ces travaux sont nécessaires à la réalisation de la ligne. Ils ne concernent pas la réalisation de la gare, dont les travaux seraient à engager après le creusement du tunnel », a-t-elle précisé.
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Pour la gare, la décision revient à l’État
La conception de la gare dépendra des décisions que prendra l’État sur l’aménagement du secteur, a précisé la SGP, qui précise n’avoir « pas compétence pour décider la création ou la suppression de gares inscrites dans le schéma d’ensemble » du métro du Grand Paris, inscrit dans la loi.
La ligne 17 doit relier Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) à l’aéroport de Roissy en 2030, en passant par le Triangle de Gonesse, où elle devait desservir le complexe immobilier Europacity.
S’il a renoncé à Europacity, le gouvernement n’a pas encore annoncé quel aménagement il a retenu pour ces 280 hectares de terres agricoles, et la gare est toujours prévue à l’horizon de 2028.
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